Les informations sur la région

Publié le par k1200lt-arles2012

Histoire d'Arles
Un peu d’histoire sur ma ville et ma région :
A l’entrée  du delta du Rhône se trouve Arles, une ville de 2 500 ans. D'un bourg, Arles est devenue résidence impériale puis capitale d'un royaume qui décline ensuite progressivement. Aujourd'hui, elle est une sous-préfecture des Bouches-du-Rhône.
Proto-ville celto-ligure (Arelate, la ville des marais), temporairement emporion et cité grecque au Vesiècle av. J.-C. (Théliné, la nourricière), la cité passe ensuite sous domination indigène puis Marseillaise. (  Malgré tout il reste un peu des indigènes)
En 46 av. J.-C., elle acquiert le statut de colonie romaine (COLONIA JVLIA PATERNA ARELATE SEXTANORVM) puis se transforme en résidence impériale sous l’empereur Constantin Ier avec le surnom de Constantina. En 407, elle accueille jusqu’à la chute de l’Empire, la préfecture des Gaules transférée de Trèves et demeure ensuite un refuge de la romanité sous les Wisigoths, Burgondes, Ostrogoths et Francs ( comme quoi, ce ne sont pas des gros mots) qui tour à tour en prennent possession. Les VIe, VIIe et VIIIesiècles, avec les invasions, sont difficiles pour la cité qui est prise et mise au pas en 739 par les Carolingiens.
Au Moyen Âge, la cité devient capitale du Royaume d'Arles puis résidence des premières dynasties des comtes de Provence. Après une période de conflits, au cours de laquelle Arles essaye de s'émanciper, la ville passe sous la domination des dynasties Angevines et perd peu à peu son importance politique, commerciale et ecclésiastique. En 1483, elle est finalement rattachée avec la Provence au Royaume de France.
Sous l’Ancien Régime, Arles s'embellit d'hôtels particuliers, et à partir des années 1850 se transforme profondément de gros bourg agricole et portuaire en une ville ouvrière avec l'arrivée du chemin de fer. Il faut finalement attendre la fin du XIXe siècle pour voir la cité s'agrandir au-delà de son enceinte médiévale et s'orienter vers des activités plus touristiques en relation avec son patrimoine historique et ses manifestations.
Avec ce passé toujours présent, Arles est classée ville d'Art et d'Histoire. Les monuments romains et romans de la ville sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'humanitédepuis 1981.( et moi avec)
Après un peu d’histoire un peu de géographie :
Arles est une commune française située dans le département des Bouches-du-Rhône et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. La ville est traversée par le Rhôneet se trouve entre Nîmes (à 27 km à l’ouest) et Marseille (à 80 km à l’est).
Le nom d’Arles dérive d’Arelate, mot d’origine celte signifiant lieu situé près de l’étang[2], par référence aux terrains marécageux qui entourent la cité. Durant l'âge du fer (VIIIe ‑ IIesiècle avant J.-C.), Arles constitue l'un des principaux oppida de la Celtique méditerranéenne[3]. Vers -50, Jules César appelle encore la cité Arelate dans le Bellum Civile (I, 36, 4) : Naves longas Arelate numero XII facere instituit (« Il fit construire à Arles douze vaisseaux de guerre »).
Cette ville, dont les habitantssont appelés Arlésiens, a en effet plus de 2 500 ans. Des monuments remarquables ont été construits pendant l’Antiquité à l’époque romaine, comme le théâtre antique, les arènes, les alyscamps ou encore le cirque romain. En 2008, le plus vieux buste connu de Jules César a été découvert dans le Rhône. En raison de son important patrimoine, la cité est classée ville d'Art et d'Histoire et ses monuments romains et romanssont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'humanitédepuis 1981.
Au XXIe siècle, malgré plusieurs déductions successives, la commune d’Arles présente la particularité d'être la commune la plus étendue de France métropolitaine. Ouverte au tourisme, elle accueille de nombreuses festivités tout le long de l’année : en décembre, Drôle de Noël, en avril, la Féria pascale ainsi qu’en septembre, la Fête du riz. ( et en mai 2012, le rassemblement des k12istes)
Géographie
Situation de la commune d'Arles dans le département des Bouches-du-Rhône
La ville d’Arles se trouve dans le sud-est de la France. Les campagnes arlésiennes sont très étendues et représentent la majeure partie du territoire communal. Elles sont organisées en quatre ensembles naturels bien distincts : au nord, la plaine du Trébon et les Alpilles, à l’est, la Crau et au sud, la Camargue dont la commune d’Arles possède la plus grande partie de la superficie (avec les Saintes-Maries-de-la-Mer, deuxième plus vaste commune de France métropolitaine, moitié moins étendue qu’Arles qui s'étend sur 745 km²).
Topographie
La ville et ses territoires
Arles est le lieu où commence le delta du Rhôneet qui constitue la porte de la Camargue. La ville initiale construite au VIe siècle av. J.-C. sur un rocher dominant la rive gauche du Grand Rhône  s’est développée ensuite à l’ouest, sur la rive droite (quartier de Trinquetaille) puis au Sud (quartiers du Vieux-Bourg, de la Roquette et de Barriol) et au Nord (quartiers Montplaisir et du Trébon). La présence de marais à l’Est a limité son développement dans cette direction. Durant l'âge du fer (VIIIe ‑ IIesiècle avant J.-C.), Arles constitue l'un des principaux oppida de la Celtique méditerranéenne[3]. La ville d’Arles est fortement marquée par la présence du Rhône qui coupe la ville en deux et qui reste encore même de nos jours, une menace lors des crues comme celle de 2003.
La commune d’Arles est, de très loin, la plus étendue de toutes les communes de Francemétropolitaine. Avec sa superficie d'environ 759 km², elle est grande comme, par exemple, trois fois Marseille (240 km²), quasiment sept fois Toulouse (110 km²) ou Paris (105 km²), dix fois Saint-Étienne (78 km²), quinze fois Lyon (48 km²) ou Bordeaux (50 km²), vingt-et-une fois Lille (35 km²)…( qu’on se le dise)
Son territoire comprend trois espaces naturels remarquables : au nord les Alpilles, au sud la Camargue dont elle possède la plus grande partie de la et à l’est la Crau avec Saint-Martin-de-Crau qui faisait partie de la commune d’Arles jusqu’en 1925[5]. Outre la ville proprement dite située au nord du territoire, la commune d’Arles inclut de nombreux bourgs et hameaux éloignés, notamment Albaron, Gimeaux, Mas-Thibert, Moulès, Raphèle-lès-Arles, Saliers et Salin-de-Giraud.
Les Alpilles
Les Alpilles arlésiennes, qui correspondent au sud de ce petit massif, commencent à partir du monastère de Montmajour, bâti sur un îlot surplombant une plaine marécageuse asséchée à plusieurs reprises sous les Romains, au Xesiècle puis aux XVIe et XVIIe siècles et enfin au XIXesiècle. Elles longent du nord à l’est, les villages de Fontvieille, avec le moulin de Daudet, du Paradou, de Maussane-les-Alpilles et de Mouriès. Il s’agit essentiellement d’une zone rocailleuse vallonnée avec un habitat clairsemé, principalement orientée vers le tourisme et des productions agricoles comme les plantations d’oliviers.
 
Voila ce qu’on peu dire d’Arles, maintenant parlons un peu de la Camargue, le petit pays des moustiques.
La Camargue est une zone humideparaliqueformée par le delta du Rhône.
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Esquisse du delta
D'après la plupart des sédimentologues, géologues et scientifiques, le delta de la Camargue se serait formé il y a 5000 ans environ. Il est le fruit de la rencontre des eaux du Rhône, chargées de sédiments et de la Méditerranée. Les dépôts successifs d'alluvions fluviatiles, marines et palustres en ont façonnés le sous-sol.
Le Rhône et son delta
Chaque année le Grand Rhône apporte 20 millions de mètres cubes de graviers, sable et limons à la Méditerranée. Une partie de ces matériaux vont s'accumuler, d'un côté sur la côte du Bas-Languedoc et de l'autre sur le golfe de Fos. Toutefois, la mer progresse sur d'autres points, notamment sur l'embouchure du Petit Rhône. Le littoral est régulièrement agressé par les tempêtes venant du Sud-Est. Pour exemple : le phare de Faraman construit en 1840 à 700 mètres à l'intérieur des terres a été englouti en 1917. Depuis un autre phare a été reconstruit mais l'avance de la mer se poursuit. A l'heure actuelle, on est obligé de protéger par des digues la commune des Saintes-Maries-de-la-Mer ; au Moyen Âge celle-ci se trouvait à plusieurs kilomètres de la côte. D'après la plupart des scientifiques, ce phénomène serait dû à deux actions conjuguées :
  • l'accroissement du niveau des mers ;
  • l'affaissement du niveau du sol, en cette zone.
Histoire de l'homme
Depuis la plus haute antiquité, la Camargue représente une porte ouverte sur la Gaule pour toutes les influences étrangères. Mais comme tous les deltas connus alors, il est appelé par Hésiode l'une des trois bouches de l'enfer avec le Rhin et le Pô.
L'occupation de la Camargue est antérieure à celle des Romains. Les Grecs et les Ligures ont colonisé les lieux bien avant. Les Sarrasins se seraient installés au IXème siècle mais aucune trace historique ne subsisterait de leur passage. (pourtant, ils y sont encore) Après cette période, on atteste d'une population de 170 chefs de familles à la Villa de Mar (les Saintes Maries de la Mer), en 1286. Toutefois, le village construit en bois aurait brûlé au XIVème siècle.
Étymologie
La Camargue se prononce Camarga ou Camargo [kaˈmaʀgɔ] en occitan provençal.
Territoire
C’est un espace terrestre de 145.300 ha au sud de la France, situé géographiquement entre les deux bras principaux du delta du Rhône et de la mer Méditerranée. On peut l'étendre à l'Est jusqu'à la plaine de la Crau, à l'ouest jusqu'à Aigues-Mortes et au nord jusqu'à Beaucaire. La Camargue s'étend donc sur les départements des Bouches-du-Rhône et du Gard.
Étang du Vaccarès en Camargue
En son centre se trouve l'étang du Vaccarès, la partie située le long de la mer est bordée d'étangs salés.
La Camargue se trouve essentiellement dans le territoire des communes d'Arles, la plus étendue commune de Francemétropolitaine, des Saintes-Maries-de-la-Mer, la deuxième plus étendue après Arles et de Port Saint Louis du Rhône.
Cette région est composée de deux parties : le nord avec des terres agricoles et le sud composé de marais et de plans d'eau salée qui forment un écosystèmeparticulier.
Cet écosystème présente une végétationprincipalement composée de salicornes et de plantes halophiles (c'est-à-dire des plantes qui supportent l'eau salée) comme la saladelle.
Champ de riz en Camargue
C'est également un domaine d'élevage de chevaux et de taureaux, de culture du riz et d'exploitation du sel (marais salant). ( et de moustiques, mais ça, je l’ai déjà dit)
Cette fauneet floreparticulière a entrainé la création d'une réserve naturelle nationale sur 13 117 hectares (1927) et d'un parc naturel régional sur 30 000 hectares (1970).
L'évaporationannuelle est plus importante que l'apport pluvieux, le fleuve apporte la différence évitant ainsi à la région d'être brûlée par le sel.
Démographie
La Camargue compte environ 10.000 habitants essentiellement concentrés sur la commune des Saintes-Maries-de-la-Mer (2317 habitants), le quartier d'Arles "Trinquetaille" (5748 habitants) et le village de Salin-de-Giraud (2080 habitants) appartenant également à la commune d'Arles. La densité de population est de 10 hab/km². (on a la place )
Taureaux et chevaux, dans les zones humides de Camargue
La Camargue est un site d'importance européenne[7] et nationale majeure pour les oiseaux locaux, pour les migrateurs et particulièrement pour les hivernants puisqu'il s'agissait en 2000-2005 du premier site français en nombre d'hivernants accueillis chaque année (122 000 oiseaux, devant le Bassin d'Arcachon qui en accueille 105 000). La Camargue est aussi connue pour accueillir le flamant rose[8].
En 1928 fut créée la réserve botanique et zoologique.
L'arrêté ministériel en date du 24 avril 1975 classe officiellement la Camargue en Réserve Naturelle Nationale. Elle est placée sous la protection de la Société Nationale de Protection de la Nature. La zone protégée, essentiellement celle de l'étang du Vaccarés, couvre 13117 hectares. C'est l'une des plus grandes réserves humides d'Europe. Son habitat regroupe 276 espèces d'oiseaux dont 258 d'intérêt patrimonial.
Végétation La végétation est dominée par le sel, imprégnant la terre et l'eau. Les plantes halophiles (friandes de sel) sont dominantes, telles que la lavande de mer (appelée saladelle en Camargue) et la salicorne ; elles passent du vert au printemps, au gris à l'été et au rouge à l'hiver. D'autre part, dans la flore, luxuriante, on dénombre le chardon bleu, le tamaris, la margueriteet le zinérium sauvage, le genévrier de Phénicie et le narcisse et l'asphodèleau printemps.
Parc naturel régional de Camargue
Le parc naturel régional de Camarguea été créé en 1970par des acteurs privés.
Les manadiers sont attachés à promouvoir la race du cheval Camargue et l'AOC du Taureau Camargue; en Camargue on trouve, entre autres fruits de l'élevage, la mise en valeur de deux races bovines : le taureau Camargue et le toro Bravo (dans l'acception littérale espagnole). La riziculture fait partie intégrante de l'agriculture "Camargue".
Son avenir
Les côtes de Camargue subissent une transformation intense et contrastée, avec des zones d'érosion maritime autour des Saintes-Maries-de-la-mer et en face de Faraman, et des zones d'engraissement principalement vers l'embouchure du Grand Rhône, Beauduc et le phare de l'Espiguette (Grau-du-Roi). Il faut également ajouter que tout le delta avec ses basses terres commence à subir les effets du réchauffement climatique : remontée du sel liée à la hausse du niveau marin, etc.
La Camargue est aussi un enjeu pour de nombreux intérêts politiques et économiques relevant de multiples interlocuteurs : parc naturel régional de Camargue, ministères, promoteurs immobiliers, aménageurs du territoire, Salins du Midi, éleveurs, agriculteurs, chasseurs, professionnels du tourisme, organismes de protection contre le Rhône, municipalités d'Arles et des Saintes-Maries-de-la-Mer, pouvoir régional, etc.
Riziculteurs et saliniers imposent une hydrologie du delta inverse au régime naturel, qui ne favorise pas la conservation des espèces les plus originales. Mais une chose est sûre : quelles que soient les activités - préservation du milieu, chasse, coupe du roseau, croissance du riz -, et leurs besoins en eau, la Camargue est désormais au centre de toutes les convoitises[10].
Ainsi, si l'avenir de la Camargue dépend à moyen terme des impacts liés au réchauffement, à court terme son destin est entre les mains d'acteurs qui n'ont pas tous la sauvegarde de cet espace comme objectif.[réf. nécessaire] La Camargue et en particulier la ville des Saintes-Maries-de-la-Mer sont très vulnérables à court ou moyen terme à la montée du niveau marin (« submersion marine »), mais les Camarguais ne s'en rendent pas compte[11].
La radioactivité des plages de Camargue signalée par le CRIIRAD [12] est d'origine naturelle (érosion des massifs rhodaniens)[13].
 
Quelques panneaux que vous risquez de trouver au bord de la route et seulement en Camargue :
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Pour l’explication je vous fais confiance, vous allez trouver, vous êtes imbattables au code de la route.
Allez, à Plus les amis.
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